Au sein d’un large plan de lutte contre la fraude sociale, qui coûterait à l’Etat français entre 6 et 8 milliards d’euros par an, le ministre délégué chargé des Comptes publics a proposé de fusionner la carte nationale d’identité et la carte vitale.
Il est dans un premier temps permis de douter de l’efficacité d’une telle mesure, notamment lorsque les rapports produits par l’IGAS (l’Inspection générale des affaires sociales) et l’IGF (l’Inspection Générale des Finances) laissent penser que plus des deux tiers de la fraude trouverait son origine chez les prestataires de santé eux-mêmes (médecins surfacturant des actes, pharmaciens déclarant de faux tests antigéniques…). Mais au-delà de ces considérations politiques, il convient de s’interroger sur les risques auxquels s’exposeraient les usagers de ce nouveau système, ainsi que les bienfaits qu’il pourrait apporter.
L’intégralité de la tribune rédigée par Alan Walter pour Le Monde du Droit est à découvrir ici.