Walter Billet Avocats soutient l’ethnologue Émilie Barrucand et son ONG Wayanga pour ses missions et projets dédiés à l’Amazonie

Depuis 20 ans, Émilie Barrucand œuvre en faveur de la défense des droits, des cultures et des terres des peuples autochtones d’Amazonie, notamment au travers de son ONG Wayanga et en tant que conseil experte auprès d’ONG, de politiques ainsi que de fonds et d’entreprises éthiques aux impacts positifs pour les peuples autochtones et la Nature. A l’heure où l’accélération de la déforestation bouleverse encore davantage les équilibres fragiles de cette zone, l’ethnologue appelle à la responsabilité de tous pour protéger ces peuples et cette forêt, en particulier en favorisant des pratiques commerciales et financières responsables en Europe.

 

Ethnologue engagée, Émilie Barrucand agit depuis maintenant 20 ans pour aider à la préservation de l’Amazonie et des populations autochtones qui y vivent. Toujours soucieuse de faire connaître leur sort et de proposer des actions concrètes pour inverser la tendance destructrice qui affecte cette région du globe, la jeune femme multiplie les actions complémentaires en vue de faire face à l’urgence.

Émilie Barrucand détaille : « La création de Wayanga, en 2002, faisait suite à une prise de conscience, très jeune, concernant l’avenir de la forêt amazonienne et des populations autochtones dont c’est l’habitat naturel. Actuellement, leur situation est de plus en plus critique : le nombre important de feux qui y a été enregistré encore l’an dernier démontre qu’il y a véritablement urgence. Nous ne pouvons plus nier ce que montrent les dernières études, à savoir que la déforestation a tellement augmenté ces derniers temps que la forêt amazonienne a désormais du mal à absorber les émissions de carbone de la planète. Si rien n’est fait, d’ici 15 à 30 ans, celle-ci risque d’arriver à un point de non-retour et de se transformer en savane et d’entraîner des transformations climatiques et écologiques irrémédiables et dramatiques, avec toutes les conséquences économiques et sociales que l’on peut imaginer. »

A l’heure où certaines études avancent que la prochaine pandémie susceptible d’affecter l’humanité pourrait trouver son origine en Amazonie, si cette forêt continuait à subir l’action dévastatrice de l’homme, l’ethnologue alerte notamment sur le rôle du commerce international et des flux financiers dans ce processus et sur les actions qui doivent être mises en place sans tarder.

« L’Europe pèse énormément sur la destruction de la forêt amazonienne, explique Emilie Barrucand. D’une part, elle représente, après la Chine, le deuxième plus gros importateur de soja brésilien, première cause de déforestation au Brésil – et la France fait d’ailleurs partie des plus gros importateurs européens. D’autre part, des banques européennes, et qui plus est des banques françaises de renom, investissent dans des entreprises locales brésiliennes faisant partie des plus gros destructeurs de la forêt amazonienne, auprès desquelles des grands groupes et enseignes tricolores s’approvisionnent également en matières premières (cuir, viande, etc.). Pour éviter une catastrophe annoncée, il y va de la responsabilité de tous de ne plus investir ni de s’approvisionner dans des entreprises qui participent à la déforestation et au non-respect des peuples autochtones ! »

Et l’ethnologue de poursuivre : « Il est impératif de concevoir et de mettre en place des projets d’investissement incluant le respect, voire la protection des forêts et de ces peuples – via, par exemple, la création de fonds à impact et dédiés à la protection de la biodiversité, avec des normes de respect total et de soutien envers les peuples autochtones. »

D’ores et déjà, des espèces animales – comme le jaguar et l’ara – sont menacées d’extinction en Amazonie, alors même qu’elles étaient jusqu’à présent préservées par les interventions des populations autochtones, soucieuses de sauvegarder la nature qui les entoure.

Depuis plusieurs années, Walter Billet Avocats accompagne les actions d’Émilie Barrucand en lui fournissant une compétence juridique pour l’ensemble des projets qu’elle est amenée à porter dans le cadre de ses activités. Le cabinet intervient ainsi :

  • à la faveur des projets que l’ethnologue structure régulièrement au Brésil – dans le cadre d’un suivi avec les organisations brésiliennes et françaises impliquées dans ceux-ci, ainsi qu’avec les partenaires et les sponsors ;
  • pour les contrats noués avec les chaînes de télévision désireuses de diffuser des reportages réalisés sur les actions de Wayanga et d’Emilie Barrucand ;
  • sur les autres dossiers connexes que celle-ci est actuellement amenée à étudier, notamment aux côtés d’ONG et de gérants de fonds d’investissement éthiques et engagés.

Alan Walter, associé-cofondateur du cabinet Walter Billet Avocats, explique : « Depuis plusieurs années, les actions d’Émilie Barrucand permettent de sensibiliser à la fois sur les dangers qui menacent cette région d’Amérique du Sud, dotée d’un patrimoine naturel unique au monde, ainsi que sur la nécessité d’agir en faveur des populations qui y vivent et de préserver leurs cultures. Nous ne pouvons que partager les valeurs humanistes qu’elle défend et nous sommes ravis de nous inscrire à ses côtés pour l’aider à les porter toujours plus loin. »

Depuis sa création, Walter Billet Avocats a d’ailleurs toujours eu à cœur d’apporter sa contribution à des projets phares structurés autour de fortes valeurs humaines, dans le cadre de missions pro bono. Outre les interventions aux côtés d’Émilie Barrucand, le cabinet :

  • est membre fondateur du collectif Attention Hyperconnexion, structuré fin 2020 en vue de sensibiliser tous les publics sur les dangers d’une surexposition au numérique et de promouvoir des pratiques numériques responsables ;
  • apporte régulièrement sa contribution aux travaux menés par l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD), en décryptant les évolutions législatives et réglementaires en matière de droit du travail – comme tout récemment sur le sujet de la parité femmes-hommes porté par la loi Rixain.